

Marc-Antoine Pétrin, biologiste au RAPPEL, s’est déplacé dans tous les endroits du GLSF susceptibles de voir le myriophylle à épis. Lors de son passage le 1er août 2019, M. Pétrin a procédé au repérage du myriophylle à épis à des emplacements prédéterminés par l’Association.
Méthodologie
La méthode était simple : le myriophylle à épis était présent ou absent des endroits visités. L’identification de la plante était réalisée de façon visuelle ; de la surface avec des lunettes polarisées et avec un aquascope lorsque nécessaire. La discrimination des plantes du genre myriophyllum était principalement faite par le décompte des paires de folioles/segments présents sur les feuilles des individus rencontrés :
- De 3 à 14 paires de segments pour les espèces de myriophylles indigènes (six espèces) ;
- De 12 à 24 paires de segments pour le myriophylle à épis (MELCC, 20191).1 MELCC. 2019. Clé d’identification des plantes aquatiques exotiques envahissantes et desplantes indigènes similaires. Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec, 8 p.
Résultats
Pour l’ensemble des sites visités, seuls quelques fragments de tige du genremyriophyllum ont été trouvés. Pour tous les fragments observés, aucun ne dépassait le nombre de paires de folioles minimum (12 paires) présent chez le myriophylle à épis. Il est à noter qu’aucun individu complet, qu’il soit flottant ou fixé au fond, n’a été observé.
Conclusion
À la suite de la sortie réalisée le 1er août 2019, aucune observation de myriophylle à épis n’a été faite. Il est toutefois impossible d’affirmer l’absence de la plante dans le plan d’eau par cette seule sortie d’observation. Le maintien d’un suivi rigoureux effectué par les utilisateurs du plan d’eau de même que la poursuite des efforts de sensibilisation du public par l’association sont le gage d’une action rapide en cas d’une introduction future de la plante auGrand lac Saint-François.