Santé du lac, réunion le 22 novembre 2022

« Ce lac ne nous appartient pas, mais il appartient à tout le monde de le protéger »


COMMUNIQUÉ DE PRESSE
13 NOVEMBRE 2022
Publication immédiate


Ça va aller mal au Grand lac Saint-François si…

Une séance d’information avec les instances des MRC et les municipalités du bassin versant du GLSF, du Parc national de Frontenac et des représentants des associations riveraines se tiendra le 22 novembre prochain, au Complexe la Source de Saint-Romain afin de faire le point sur la santé du GLSF.

En effet, M. Michel Fournier, président de l’association pour la protection du Grand lac Saint-François a invité la préfète de la MRC du Granit, Mme Monique Phérivong Lenoir, la préfète de la MRC des Appalaches, Mme Jacynthe Patry, le préfet de la MRC Beauce-Sartigan, M. Dany Quirion, les représentants des 15 municipalités du bassin versant du lac, les représentants du Parc national de Frontenac, les élus de la ville de Thetford (qui tire son eau potable du GLSF) ainsi que deux propriétaires de descentes privées à une séance d’information d’une demi-journée donnée par Mme Mélissa Laniel, biologiste, M. Sc. A. Aménagement du groupe RAPPEL.

Pour l’occasion, l’APPGLSF présentera une liste des préoccupations environnementales et que les sujets abordés par Mme Laniel seront « Protection des lacs 101 » et « Protéger son lac à l’échelle du bassin versant – les pratiques exemplaires ».

La séance d’information est d’autant plus pertinente depuis qu’une colonie de myriophylle à épis, qui semble s’être installée durant les trois dernières années dans une baie près de l’Ile du Détroit, a été évaluée par des spécialistes du groupe RAPPEL en septembre 2022. Il s’agit là d’une fracture dans l’armure qui protégeait le lac contre la myriophylle à épis. En effet, comme nous l’explique M. Fournier, il était considéré que le marnage (baisse du lac qui peut aller jusqu’à 5 mètres) annuel du lac éradiquait la myriophylle durant la saison hivernale, l’empêchant ainsi de se reproduire durant la saison estivale. Il semble bien que ce n’est pas ce qui s’est produit.

Ne pas oublier la prolifération du roseau commun depuis des dizaines d’années sur les berges du GLSF et la menace de la moule zébrée, qu’on tente d’éradiquer au lac Massawippi et qui ravage déjà le lac Témiscouata dans le Bas-Saint-Laurent. Enfin, on vient tout juste d’identifier la moule vivipare géorgienne dans le lac Aylmer. Il faut, selon M. Fournier, appliquer le principe de précaution et prendre des décisions afin de contrôler l’accès au lac.

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